« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. » Paolo Coelho

« Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. » Confucius

« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace. » Alexandra David-Neel



lundi 18 janvier 2016

San Ignacio, dernière étape péruvienne, entre cacao y café !

Nous voici donc arrivés à San Ignacio, où on se posera en fait deux jours, car bien envie d'aller faire un tour du côté des champs de café (et un peu de cacao) tout autour et de discuter avec leurs propriétaires...

 Vue sur la jolie place de San Ignacio


Très beau panorama sur les vallées montagneuses autour, au coucher du soleil...

On part alors le lendemain vers les hauteurs, pour aller voir un propriétaire de champs de café, qu'un vendeur nous a conseillé en centre ville, pour comprendre le processus.
Sur la route, nous discutons avec un monsieur, qui lui aussi est propriétaire d'une petite parcelle, où il cultive à la fois café, cacao et bananes !
Trop chouette cette rencontre. Il nous expliquera tout le processus depuis le fruit jusqu'à la vente. Vous avez lu dans les articles précédents la transformation de la fève de cacao, eh bien maintenant, voici le fruit !

L'arbre


Les fèves murissent à l'intérieur et deviennent grosses comme ça, recouvertes d'une pellicule blanche toute douce et sucrée (trop bon!), 
dont la petite entreprise de Tarapoto en faisait un délicieux sirop.
Les fèves sont alors séchées au soleil ...


...et au feu de bois

Entre ce premier monsieur et le prochain qui lui est plus habitué à recevoir des touristes et cultive 3 hectares de plantations de café (parsemées de quelques bananiers), nous en avons appris des choses! 
Et quelles jolies rencontres !

Sur le chemin...

 Du café partout et des bananiers qui se faufilent entre les plans, pour exploiter davantage les terres !


Le dernier monsieur que nous avons rencontré nous emmène donc voir ses cultures (2 dernières photos ci-dessus). Il cultive donc 3 hectares de café, qui lui donnent environ 5000kg de graines.
L'arbre met 3 ans avant de donner des fruits, comme le cacaotier, puis 8 mois pour mûrir.
Ca murit !

 Ce qu'il y a dans la coque rouge...

Cette substance un peu gluante qui recouvre le grain est enlevée par un lavage à l'eau (à cette étape, le kg de grains se vend à 40 soles, servant principalement à la semence).
Ce grain se fait sécher 4 à 8 jours au soleil.
Il faut ensuite le décortiquer de nouveau et on obtient le grain de café, à faire revenir sur le feu, puis à moudre. Le premier monsieur faisait tout lui-même et à la main tandis que le second faisait tout à la machine vu les quantités. Ce dernier envoie alors en ville une toute petite partie de sa production pour faire réaliser la cuisson du grain sur le feu et pour le moudre. Il ne vend pas en ville; seulement un peu pour les touristes de passage à son exploitation et pour sa consommation personnelle. Cela fait trente ans qu'il travaille sur son exploitation et il va maintenant davantage développer la transformation et vente du café en poudre.

Voici les différentes étapes de maturation et séchage du grain (on voit bien les deux phases de décorticage et le grain final à faire frire puis à moudre !



Sur le chemin du retour, de jolis papillons, des chants d'oiseaux et des fleurs !





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