Apres un bon pti dej a Otavalo et encore une chouette rencontre, du gérant du resto qui me donne son contact si je viens a Ibarra, je retourne au village de San Rafael dans le sud d'Otavalo, en espérant cette fois-ci que l'atelier d'artisanat en totora ne sera pas fermé.
J'attends un peu et oui, ils ouvrent !
La totora est une sorte de jonc qui pousse sur le bord des petits lacs (nombreux ici), comme celui de San Pablo, en contrebas du village et celui de Yahuarcocha, a Ibarra plus au nord. Il faut alors faire sécher les tiges, les colorer dans un bain chaud si nécessaire, puis les humidifier pour qu'elles retrouvent un peu de souplesse et pouvoir ainsi les travailler pour faire paniers, chaises, plats, lamas en décoration,etc.
Les tiges trop mal en points sont utilisées pour réaliser du papier.
La totora ainsi tressée peut alors durer des années si elle n'est pas exposée a la pluie.
Je repasse par Otavalo chercher mon gros sac puis file vers une adresse de tourisme communautaire chez l'habitant (ca se fait davantage par ici), dans la communauté de Chilcapamba, ou j'arrive en taxi apres avoir pris le bus d'Otavalo a Quiroga.
Je me retrouve alors toute seule dans cette grande piece super chaleureuse. J'étais trop bien... Je pensais me faire une nuit de reve a la campagne, apres toutes ces nuits en ville, mais d'abord la pluie n'a pas arreté toute la nuit puis a 4h30 du mat' les chants de la communauté depuis l'église pour remercier le ciel d'avoir enfin abreuvé la terre (il pleut tres peu ces derniers mois avec le phénomene de El Niño).
Bref, je me demandais bien ce que pouvaient bien etre ces chants qui ne ressemblaient pas non plus a des chants d'église...
Bien chouette en tout cas cette chambre bien cocoon et ce diner et petit dej avec la famille, ou j'ai eu droit de gouter au Cuy (cochon d'inde) Equatorien !
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