Ce matin je décide de partir seule faire la promenade d'Otavalo jusqu'a Peguche vie un premier mirador tout pres de la ville, puis un autre beaucoup plus loin que ce que je pensais (faut savoir que quand un Equatorien, local, te dis 15 min, il faut compter 1h!), jusqu'a un arbre sacré appelé el Lechero, d'ou on peut admirer un magnifique point de vue sur le lac de San Pablo et le volcan Imbabura. Et pour y arriver, une tres jolie route toute en pierre, au milieu des champs valonnés et des volcans qu'on apercoit au loin.
Volcan Imbabura (a droite)
Lago San Pablo
J'ai quasi toujours suivi la route qui me paraissait plus direct et m'évitait de me perdre, jusqu'a un parc aux oiseaux ou je suis pas rentrée mais ou j'ai bifurqué sur un tout petit sentier longeant le parc et déscendant bien raide dans une foret d'eucalyptus! Ca sentait bon, mais le sol sableux ou poussent les eucalyptus est plutot instable dans une déscente a pic, ou j'ai fini les deux derniers metres en désescaladant...
J'avais l'impression de sortir de nulle part, d'un pan de montagne, arrivant moi toute poussiéreuse, sur une sorte de clairiere toute verte, avec un pti ruisseau, ou les gens se reposaient ou marchaient tranquillement pour se rendre a la casade de Peguche un peu plus loin. Vraiment marrant comme impression.
Rien d'exceptionnel a la cascade de Peguche que je n'ai meme pas pris en photo vu le nombres de gens qui posaient devant, si ce n'est que le parc autour est assez agréable car tres bien aménagé et dans un décor assez original pour nous qui connaissons peu de parcs bordés par des forets d'eucalyptus.
J'enchaine ensuite sur la visite d'un atelier de fabrication d'instruments de musique andins ou un monsieur nous fabrique une flute de pan en 4 min chrono et fais une breve démo d'autres instruments comme la quena péruvienne et autres flutes. Je discute un peu avec ce musicien (eh oui, je peux pas m'en empecher!) qui me confirme que la musique traditionnelle andine ne se joue pratiquement plus que pour les mariages ou autres fetes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire